Enfin la nouvelle est tombée cette semaine : la réouverture des clubs se fera le 16 février 2022, ainsi que la consommation « en mode debout » dans les bars et autres lieux de restauration. Qui aurait pensé cela il y a deux ans, alors que l’Italie accueillait ses premiers contaminés du Covid-19 ? Si nous n’avions pas imaginé cette crise sanitaire, l’objectif semble le même pour tout le monde : retrouver nos loisirs sans contraintes. La pression hospitalière semble baisser depuis ces derniers jours, signes fragiles mais encourageants d’une reprise que beaucoup de personnes, dont les professionnels, attendent de pied ferme.
Une seconde fermeture injuste
L’événementiel est mené à rudes épreuves depuis l’arrivée de la crise sanitaire. Toute la profession a vu son chiffre d’affaire baisser, l’écosystème des discothèques s’est vu amputé de nombreux établissements et sans études fiables et concrètes c’est finalement l’incompréhension qui s’est installée sur tout le territoire. Alors certes les rapprochements et les espaces clos favorisent certainement la transmission du virus, mais qu’en est-il des transports en communs et des grandes surfaces ? Ces privilèges en filigrane ont exaspéré les professionnels et ont même abattu la motivation de toute la sphère associative. Mais on n’arrête pas un peuple qui danse …
La nuit n’a pas dit son dernier mot
Car la plus grande injustice, c’est celle d’avoir fermé ces établissements alors que les contaminations ont continué hors de ces murs, preuve que l’impact et les foyers de contaminations n’étaient pas liés aux discothèques. Le virus s’attrape malheureusement lors de moments d’inattentions, ainsi les mesures barrières doivent être respectées au maximum pour ralentir la propagation. Il faut donc espérer que d’ici le 16 février la situation ne s’aggrave. Car les lieux de vie nocturne sont loin d’être des établissements dangereux comme le laissait entendre certains politiques. Pour le moment seul le pass vaccinal conditionne l’entrée, pas de test supplémentaire demandé. Une bonne nouvelle pour la profession et cette reprise permet une visibilité pour toute la scène électronique qui peut enfin reprendre du service.
