LA CARÈNE A TREMBLÉ LORS DE LA HUITIÈME ÉDITION D’ ASTROPOLIS HIVER

Au sein de l’hiver brestois Astropolis réveille les plus féroces soldats de la scène électronique. Lors de cette édition rassemblant des talents underground qui ne demande qu’à en découdre auprès du public, la traditionnelle Bunker Palace à la Carène a envoûté les festivaliers avec cette magie qui caractérise le festival breton.

Astropolis a encore frappé fort pour le Bunker#1 de son édition hivernale. Encore une expérience réussie qui nous a plongé dans un voyage électronique étonnant. De 22 heures à 4 heures s’enchainaient des artistes internationaux de qualité. La grande Carène et le club nous plongeaient dans une ambiance industrielle mélodieuse. Autant dire que les lives et les sets des artistes présents nous empêchaient de quitter les pieds du sol. La scénographie contribuait à l’atmosphère partagée par les artistes, avec trois écrans de mapping et des néons en hauteur pour la Grande Carène.

Des lives surprenants comme avec le duo suédois masqué SHXCXCHCXSH qui a proposé un live expérimental fait de rythmes épuisants et de modulations torturées, une ambiance sombre devant les 3 turbines du collectif brestois Sector West.


Suédois aussi, l’artiste Varg a proposé une jolie aventure avec un live qui nous a transporté dans univers sombre et mélancolique.

Cette édition d’Astropolis était aussi un petit voyage en Angleterre. De l’autre côté de la Manche ils aiment aussi la techno et ils savent y faire ! L’esprit Rave anglaise était présent avec Luke Vibert proposant un voyage transcendant dans les héritages de la techno UK. Le producteur londonien Djrum propose un mélange maitrisé d’électro qui passe par la bass music au post dubstep ou encore au R’n’B. La collaboration entre Truss et Tessela, Overmono, a également proposé un set bien UK parsemé de drums bien breakés.

Puis pour finir dans la grande salle ce sont deux filles qui prennent le relais, et qui pour le coup m’ont étonnée ! La française Miley Serious a proposée un set rempli de pépites avec une performance bien techno. Vient le tour de la brésilienne Anna de prendre les platines à 2h45 produisant une techno mélodique, puissante, percutante et progressive. Un set surprenant qui a clôturé la soirée comme il se devait.


Finalement, nous avons goûté une soirée énergique et harmonieuse, parsemée d’une atmosphère obscure qui n’était pas pour me déplaire. Car même si l’ambiance sonnait sombre, une lueur de clarté a baigné les lieux …

Crédits Photographiques : David Boschet

Reportage réalisé par Marie Bergot