INTERVIEW : QUI EST MARINA TRENCH, ANIMATRICE DU MELLOTRON ?

Programmée à Alphapodis, événement normand sensibilisant autour de la prévention contre le cancer du sein, Marina Trench est une activiste qui ne manque pas de ressources. Portrait d’une artiste dynamique.

 

– Le festival approche à grands pas, quel est ton état d’esprit ?

Salut ! Ahaha, l’attente est insoutenable alors pour y faire face je m’implique dans un programme sportif à base de 8h de yoga et 4h de muscu par jour !

– Tu habites à Paris, une ville riche d’un point de vue culturel. C’est là-bas que tu as senti l’inspiration ?

Mon intérêt pour la musique commence au lycée par le biais de la danse. Je faisais de la house-dance sur de la soulful, de l’afro-beat, etc… c’est l’époque des compiles Nova qui attisaient ma curiosité musicale, elles étaient très éclectiques et de bon goût. J’écoutais beaucoup de rnb, de hip hop et tout ce qui contient comme racine la « black music ». On n’arrive jamais à la house-music de manière hasardeuse !

Par ailleurs j’achetais déjà des disques mais je n’étais pas autant impliquée qu’aujourd’hui. Le fait d’avoir développé une réflexion autour de l’objet pendant mes études de design a augmenté mon intérêt pour le vinyle et la culture « house nineties » qui va avec.

 

– Tu tournes pas mal à droite à gauche, Paris bien sûr mais aussi l’Espagne, la Tunisie, la Martinique … Comment organises-tu tes bookings ?

Il y a Vinc (la Chinerie) qui gère certains de mes bookings mais généralement je suis la première interlocutrice avec les promoteurs qui veulent m’inviter.

La plupart du temps, les opportunités se présentent assez naturellement, au fil des amitiés, des rencontres. Aujourd’hui, beaucoup de personnes sont passion- nées, curieuses et peuvent exprimer leur envie d’entreprendre des événements. Les réseaux sociaux rendent tout cela plus facile aussi.

– Tu as joué au Badaboum, tu as ton émission de radio Twinkle sur le Mellotron et tu seras le mois prochain au Woodfloor de Concrete. Quel est ton secret ?

Pas de secret mais une devise : « good things take time »

– Tu aimes collectionner les vinyles, que réponds-tu à ceux qui ne jurent que par le digital ?

C’est un peu comme l’histoire des goûts et des couleurs c’est difficilement discutable. Je ne suis pas une puriste du vinyle, j’aime juste ce support, ce qu’il fédère comme culture et les sensations que cela me procure de mixer avec, j’imagine que cela doit être pareil pour les lovers du digital …

Plus d’infos : la fanpage de l’artiste

Marina Trench se produira sur la scène du Tollec le samedi 30 septembre de 18H00 à 19H30 lors du festival Alphapodis.

Interview réalisée par Maxime Menard