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De belles offrandes rythmiques
À Nantes et comme dans beaucoup d’autres villes en France, les disquaires résistent tant bien que mal à l’assaut du digital et des plateformes de streaming. Si le format vinyle suscite toujours autant de convoitise, le pressage en petite quantité nécessite une logistique et une communication précises. Mais derrière l’objet il y a le ou les passionnés, les entreprises, les indépendants ; des hommes et des femmes qui sont amoureux de la musique et qui disposent d’un outil qu’on ne peut négliger : le conseil. Qu’un algorythme ne pourra jamais dépasser. Dans cet esprit est né le Disquaire du Dimanche qui, depuis deux ans maintenant, propose, suggère et met en vente des pépites musicales.
Des vinyles … mais pas que
Alban Chainon-Crossouard, le fondateur de cette jeune micro-entreprise, pousse le concept de la vente de vinyle au sein d’événements qui, hélas, font malheureusement défaut cette année à cause de la crise sanitaire. Afin de s’adapter à une concurrence qui se fait sentir, le jeune entrepreneur élargit son marketing et propose aussi des tee-shirts, tote-bags et feutrines vinyle. Accompagné par la marque éthique OLOW ainsi que l’illustrateur Studio l’Intrépide, c’est par une campagne de crowdfunding que tout va se jouer désormais. Alban s’est même assuré d’un partenariat avec le producteur nantais Ano Poli pour sortir un vinyle coloré pressé en édition limitée avec la sortie due l’EP « Danza ». Ce projet italo-disco soutenu par le label nantais Superboom sera pressé par M Com’ Musique, une entreprise basée à Orgères (35). Le Disquaire du Dimanche fonctionne évidemment tous les autres jours de la semaine et sera présent dans plusieurs événements de la Cité des Ducs lorsque le secteur événementiel pourra enfin reprendre normalement.
