UNE DEUXIÈME ÉDITION RÉUSSIE POUR ALPHAPODIS

Dans la pampa normande s’est déroulée la deuxième édition d’Alphapodis, un festival solidaire qui s’est tenue au sein d’un entrepôt Moulinex à Alençon. Retour sur cette virée nocturne qui a réveillé l’Orne !

En ce début de printemps une petite escapade sonore s’est imposée le samedi 5 avril 2019. En prenant la route en direction d’Alençon, l’impatience de découvrir le festival Alphapodis est montée au fur et à mesure des kilomètres, la ville étant facile d’accès et relativement proche du Mans. Nichée au Sud-Est de la Basse-Normandie, elle n’est pourtant pas réputée pour des événements électro, ce qui a attiré notre attention lorsque l’équipe du festival nous a contacté. Avec une deuxième édition, ce nouveau rendez-vous porté par des étudiants kiné, des jeunes actifs et des bénévoles tous sourires a de quoi titiller notre conscience : ils apportent leur soutien à la lutte contre le cancer du sein, une noble cause qui n’est pas passée inaperçue dans la région.

C’est au sein d’un entrepôt de l’usine Moulinex que s’est déroulée la journée. Un site chargé d’histoire et un pan de la culture industrielle normande qui va forcément bien au-delà de la région : qui ne connaît pas Moulinex ? Le lieu était très bien sécurisé pour accueillir les centaines de festivaliers, avec la mise en place de signalétiques efficaces, d’un espace restauration à l’extérieur ainsi que d’une caravane-toilettes où l’on pouvait même écouter de la musique ! La salle était quand à elle découpée en deux, avec un espace bar et chill out en arrière et de la place pour danser.

Les festivités ont démarré dès 21h avec BPM Room, un duo de DJs qui ont balancé house et hip-hop ponctués de scratchs, la petite douceur pour bien commencer la soirée. Puis 47 TER a pris la mesure et poussé la chansonnette, avec un rap qui tranche et qui balance, un régal pour le public qui connaissait beaucoup de leurs chansons. Ils ont donné un coup de boost à l’atmosphère et fait oublier la petite pluie et le froid qui tombait à l’extérieur.

Aux platines ce sont Marina Trench et Ténéré qui ont pris la relève. Avec une salle maintenant pleine, leur back to back s’est dirigé dans une house douce et moelleuse, un petit cocon musical qui s’est transformé en groove tonique une fois quelques morceaux joués. Mais c’est le live rafraîchissant de Herr Krank qui a surpris tout le monde, avec du kick bien rond, parfait pour décoller les souliers du public ! Tantôt house, tantôt tech house, l’artiste maîtrise son live et a pris beaucoup de plaisir à jouer.

Dans la même famille live c’est le jeune Darzack qui a également fait parler de lui ; entre acid et techno, l’artiste joue sur une batterie électronique et a électrisé la scène par sa vive énergie. Une belle prestation qui a marqué les esprits !

Pour terminer cette nuit sonore ce sont Tim Tama et Vortek’s qui ont lâché les chevaux avec des sets techno et hardcore qui a fait rugir les festivaliers !

Entre un line-up audacieux, un site de renom et un public bouillant, cette deuxième édition d’Alphapodis est un franc succès !


Crédits photographiques : Art San Po

Reportage : Maxime Ménard