SCOPITONE 2018 : INTERVIEW ONYVAA

La jeune artiste californienne est fan de la France et devient de plus en plus listée dans les meilleurs festivals de France !


Pourquoi as-tu choisi Paris alors que tu es californienne ?

J’ai choisi Paris parce que j’ai toujours été fascinée par la culture française, c’est une ville qui m’a toujours fascinée et qui m’inspire énormément. J’ai pris des cours de français quand j’étais à l’école. J’ai toujours été attirée par Paris. J’adore l’état d’esprit, je m’y sens bien.

Pourquoi préfères-tu jouer de la techno plutôt que d’autres styles de musique électronique ?

C’est très divers la techno, il y a plusieurs sous-genres. J’adore l’énergie que ça procure, ça me définit parfaitement.

Peux-tu nous parler de tes Passeport Nights ?

Ma première Passeport Night était au Rex Club pour la fête de la musique l’année dernière, c’était à l’occasion de mon anniversaire. C’est mon label et c’est aussi un support pour pouvoir sortir ma musique librement. J’ai démarré par la production avant de me lancer comme DJ et je ne voulais pas de barrière en signant avec un autre label. Avec Passeport je peux sortir ma musique librement. C’est naturellement devenu des soirées.

Je voyage énormément, d’où le nom de mon label Passeport. Je découvre beaucoup de choses à l’étranger, je fais beaucoup de rencontres et découvertes culturelles. Ca correspondait vraiment à ma façon de vivre. Ma famille est en Californie, j’y vais tous les 2/3 mois car je suis seule à Paris mais c’est mon choix.

On retrouve des éléments organiques dans ta musique. Que penses-tu de la techno actuelle, est-elle en train de se renouveler ?

Il y a des possibilités illimitées avec la techno, les structures peuvent être similaires mais il y a toujours des choses nouvelles qui s’ajoutent. J’essaie d’apporter de la nouveauté et de la fraîcheur, avec des sonorités organiques mais aussi des textures différentes. C’est aussi une des raisons pour lesquelles j’ai nommé mon label Passeport : je collectionne les sons que je découvre dans les pays où je me rends.

Peux-tu nous dire ce qui t’a poussée à choisir ton nom de scène ?

Lorsque je suis arrivée à Paris j’entendais très souvent les gens dirent « on y va », je cherchais un nom de scène et je me suis dit que ca correspondait à la techno, car c’est un genre très énergique. J’ai ajouté un deuxième A et voilà !