La house de Go Deep fait vibrer la ville de Brest !

Ville populaire par les métiers de la navigation, Brest est un des bastions de la marine nationale. Elle est aussi le fief d’Astropolis, célèbre festival de musique électronique, et depuis les années 1990 a su donner l’envie à de nombreux collectifs de se former. Dans cette veine culturelle la naissance du collectif Go Deep a donné une impulsion house à la scène locale, impulsion qui aujourd’hui est toujours aussi efficace. Nous avons touché quelques mots avec ses activistes.

Photo de couverture : © Fresh Flavour

Sergio a réalisé un épisode en 2014 pour notre podcast, à redécouvrir ci-dessous :

1. Il y a eu un peu de chemin parcouru depuis ton podcast réalisé il y a deux ans. Que s’est-il passé depuis, qu’est-ce qui a changé pour le collectif ?

Sergio : Depuis 2 ans… quelques rencontres sympathiques comme celle avec Neil Pierce de Remi music, l’un des boss de la House Soulful Londonienne (deep into soul) qui était venu jusque Brest après une rencontre dans un festival croate (le SunceBeat) dédié à la House et au Disco, avec qui on avait partagé les platines lors d’une Go deep au Vauban. Ce fut un super moment et une super rencontre avec l’un de nos maitres.

Pour le changement… pas de révolution, on reste et on restera attaché à cette vibe et à notre culture qu’est la house music.
Nous nous sommes également rapproché des gars d’Undercover Prod, les organisateurs des soirées Funky Touch, les soirées funk Brestoises très populaires. Qui comme nous sont des fervents défenseurs du groove. Ils jouent essentiellement de la funk et de la disco. Animés par la même passion pour le groove organique, on se fédère et avons d’ores-et-déjà programmé une soirée ensemble au Vauban le 24/03, où nous allons faire cohabiter la funk et la house. Ca va vraiment être top, plein de good vibes et du feu sur le dancefloor.

2. Nous vous connaissons dans le registre house, pourtant la techno est très demandée dans les festivals actuels. Quels sont les atouts de ce genre, est-ce que la scène est en effervescence ?

Eddy : les atouts… un son très positif remplie de sourires, salvateur, surtout dans une période dure et morose comme celle que l’on vit en ce moment. On pense vraiment que notre son positif, d’ailleurs, est plus qu’utile pour rendre un peu le sourire aux gens qui nous écoutent. Effectivement, on constate, en ce moment, une certaine effervescence pour la scène House Soulful.

Alors, certes, ça n’a jamais été une scène aussi populaire que la techno, hormis à la fin des 90’s, mais on peut le voir avec le succès de l’album de Louie Vega moitié des Masters at Work, nommé dans la catégorie « Best Dance/Electronic Album » au prochain Grammy Awards, qu’il y a un retour de la house vocal. Ca a toujours été une scène très underground, une niche, mais ça revient bien, donc c’est positif. De même, quand on voit, à Paris, la reprise des fameuses Cheers, de Greg Gauthier et Sven Love, au Badaboum environ tous les 2,3 mois. Où les anciens habitués se mélangent, avec plaisir, avec les plus jeunes qui veulent découvrir cette culture. Ca c’est une bonne chose !

3. Vous mixez non seulement entre vous mais vous invitez des guests. Comment qualifieriez-vous les personnes qui viennent à vos soirées ? Que cherchez-vous à mettre en place dans vos événements ?

Morgan (Stereotronics): En effet, nous avons invité, Art of Tones, Sebb Aston, Giom, Greg Gauthier ou encore Neil pierce, mais nous avons également joué avec Cedric Sheva, Radio Lune, Undercover, Organik… Radio lune par exemple, ils sont jeunes, ils ont une culture majoritairement techno, mais ils kiffent la house, la funk, le disco. Ceux qui viennent nous voir, d’ailleurs, sont aussi bien les 20/25 ans que les quarantenaires. Et c’est ce brassage générationel que plébiscite pour nos soirées, de la bonne humeur, de la danse, du kiff. Partager et échanger de bonnes vibes !

4. Quels sont les artistes et les labels qui influencent ta sélection ?

Eddy : nos influences c’est d’abord la soulful house et le Garage. C’est évidemment les anciens; louie vega, josh milan, terry hunter, body and soul, tony humpries, DJ spen … mais c’est aussi les plus jeunes comme sean mc cabe, neil pierce… Sergio : Mais aussi la house et l’afro house et ses rythmes plus tribal, comme celle de black coffee, Manoo ou jeff afrozilia …

5. Nos lecteurs veulent passer un week-end à Brest, que peux-tu leur proposer comme bonnes adresses pour boire un verre / manger / sortir ?

Morgan (Stereotronics) : Pour boire un verre, on peut leur conseiller, pour l’apéro, bière et malt, chez Matthieu, en bas de la rue de siam, un gars qui promeut les bières locales, on peut y boire ses bières sur place en mangeant un encas. Egalement, le Baragwin, rue algésiras, du vin bio de qualité, des bonnes bières,des assiettes de charcuteries et de fromages, une bonne ambiance avec des mixes ponctuellement, et un patron, Seb, très cool.
Un vrai Bistrot popu à l’ancienne, tout le monde s’y mélange, pas de tenue correcte exigée. Pour manger, tu peux aller à la Base, sur la nouvelle marina, quai Tabarly, avec des brochettes pas excessives.

Pour suivre le collectif, cliquez ci-dessous :

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