AGORA RECORDS, UN LABEL NANTAIS À SUIVRE
La suite logique de leurs événements
La Cité des Ducs n’a pas fini d’étonner tant la richesse de ses artistes locaux foisonne. Arrivé en terrain nantais il y a quelques années, l’équipe Agora peaufine petit à petit une image techno qui fait beaucoup d’émules dans la région. Par le biais de leurs soirées, mais aussi grâce à une communication qui n’est pas laissée au hasard, le collectif se hisse ainsi dans les associations qui agitent les nuits nantaises. C’est naturellement que la création du label a vu le jour, afin de mettre en valeur des talents locaux comme des artistes à plus grande envergure. Nous avons posé quelques questions à Agora.
Qu’est-ce qui vous a poussé à monter un label ?
Dans un premier temps, nous avons grandi en tant que structure organisatrice d’événements connue sous le nom d’Agora. Devenir un label était pour nous une idée déjà construite mais nous souhaitions d’abord découvrir pleinement le milieu, développer nos connaissances dans le domaine et approfondir notre culture de la musique électronique. Nous avons eu cette volonté de mettre en lumière toutes les différentes formes artistiques que l’on peut retrouver autour de ce type de projet : que ce soit pour la production musicale, mais aussi la création visuelle (communication, graphisme, clips) par exemple.
Est-ce que vous signez exclusivement des artistes nantais ou bien vous voyez plus large ?
Nous avons une vision assez large. Nous cherchons à mettre en lumière des artistes locaux mais aussi internationaux. Parmi nos premiers titres nous pouvons retrouver les Nantais NRD, H.MESS, Skrimz … Mais également des artistes de Paris avec Dj Reiz, Human Experiments, Brûlée, d’Oslo en Norvège avec MRD, de Tbilissi en Géorgie avec DREAD, à Ghent en Belgique avec TRBL, Milan en Italie avec Shaven …. Nous allons explorer bien d’autres horizons dans nos futurs projets !
Quelle est la ligne artistique du label ?
Nous nous sommes basés sur l’univers de la Grèce Antique. La transmission d’émotions est un élément majeur à notre ligne artistique. Une techno mélodique, puissante, atmosphérique qui nous fait ressentir toutes sortes de sensations : de l’espoir au désespoir, de la joie à la colère… Nous prenons soin de travailler chaque visuel pour que chacun soit propre à l’ambiance de la musique auquel il appartient. Chaque projet se voit attribuer une scène qui est désignée comme la ligne conductrice du projet à travers la musique, les artworks et les clips.
Il y a la compilation numérique mais aussi la parution d’un vinyle le 13 novembre dernier, est-ce que vous privilégiez un format plutôt qu’un autre ?
Nous avons sorti notre premier vinyle le 13/11, une fierté ! En réalité, les deux formats nous plaisent, le vinyle est un investissement de temps et d’argent qu’il est compliqué de renouveler plusieurs fois dans l’année, mais un véritable accomplissement. Les projets digitaux nous permettent d’effectuer davantage de releases & donc de développer notre label.
Que pouvez-vous dire sur le public qui vous suit sur les réseaux sociaux ou en soirées ?
Notre public par rapport au label est en pleine construction, nous le voyons évoluer avec des nantais qui ont participé à nos évènements, nos entourages qui nous soutiennent, mais aussi de nombreux berlinois et géorgiens qui suivent et partagent nos releases. La musique n’a aucune frontière et c’est une fierté de voir celle du label s’exporter ! Merci à tous ceux qui nous soutiennent, ce n’est que le début !