UN CABARET SONIQUE DE FOLIE AVEC OXIA
Deux semaines avant la huitième édition hivernale du festival Astropolis et pour son premier cabaret sonique de l’année 2019, Astropolis a investi le célèbre Vauban ce vendredi avec en tête d’affiche l’incontournable OXIA.
Début des hostilités avec le Sonic crew à 0h00, la foule commence à arriver à l’entrée du Vauban. Un set d’une heure 45 mené par Da’Gil, Grolex et Dralbant, les trois résidents des Cabarets Soniques et piliers d’Astropolis qui ont proposé un set à la hauteur de leur expérience. Une complicité entre ces trois amis qui ont animé des nuits depuis plus de 20 ans. Un set qui a mis de bonne humeur et qui a fait sourire le public à son arrivée !
Puis l’incontournable Oxia prend les platines pour un set de 2h15, la foule impatiente l’acclame. Une figure de la techno française, sa réputation et son expérience n’en démentent pas ! Sa techno groovy influencée par Detroit et son large spectre de genres, entre funk, italo-disco et new wave de ses débuts ont fait danser le public. Oxia représente à lui seul un pan de l’histoire électronique française, son set mêlant sa discographie monstrueuse à des classiques de la techno.
Closing de Oxia avec le célèbre « Domino », titre très attendu par le public qui a fini la soirée en beauté !
Une évidence pour Astropolis d’inviter Oxia pour ce cabaret sonique, des amis de longue date, une rencontre qui remonte aux débuts du mouvements techno en France. OXIA est l’un des DJ et producteur français les plus respectés, avec une carrière de plus de vingt ans. Astropolis, le plus ancien festival de musique électronique français, qui fêtera ses 25 ème bougies en juillet.
Dans le public on retrouvait aussi des raveurs initiés à la techno depuis ses débuts mais aussi des plus jeunes, un beau mélange de générations adeptes du bon son !
Une chose est sûre, Oxia et le Sonic Crew ont illuminé les visages. Une ambiance fraternelle tant sur scène que dans le public. Une soirée riche en émotion qui a fait danser le sous sol du Vauban !
Crédits photographiques et reportage : Marie Bergot