Chez Audencia, une tribu de passionnés de musique électronique a fondé EQUINOX SOUND, une association qui ne manque pas de vigueur !

Qui sont-ils ? Que font-ils ? Quelques points révélateurs de cette team qui tend à montrer le bout de son nez avec de belles surprises…

‼CONCOURS‼

Ça continue de s’enflammer du côté de Nantes, avec l’ouverture du Warehouse, Terrasse de l’île, le Macadam, le New Factory…. On ne sait plus où donner de la tête et pourtant ! Nous avons décidé de partir à la rencontre d’EQUINOX SOUND, une association étudiante souhaitant promouvoir la musique électronique à leur façon et surtout avec leurs moyens.

Dans ce berceau de l’électronique, ça ne manque pas déjà de crews, labels avec des identités de plus en plus marquées, et des expériences qui se font bien sentir. Ça n’empêche pas Equinox Sound de faire son bout de chemin et de présenter de belles soirées.

Parlons donc un peu plus d’eux !

Hello Equinox Sound, votre nom d’association sonne doux, éphémère, quelques mots à ce propos ?

Éphémère, oui c’est le cas ! Nous sommes une association étudiante liée à notre école, et qui se renouvelle donc chaque année. Les influences musicales changent en même temps que le collectif. Mais malgré cela, nous cherchons à établir une certaine continuité et cohérence au niveau de nos projets, et de nos ambitions pour que l’association évolue positivement. L’origine du nom étant toujours inconnue, nous avons choisis de le garder en hommage à nos prédécesseurs et pour sa connotation mystérieuse.

Vous êtes tous étudiants à Audencia. Que pouvez-vous nous raconter sur vos profils et cette volonté de mener Equinox Sound ?

Nos profils sont divers et variés, comme nos influences. De l’EDM à la Psytrance, en passant par la Funk ou la Techno, nous avons tous été touchés par la musique électronique différemment mais cet amour pour celle-ci nous unit et nous pousse à accomplir de nouveaux projets ensemble.

D’où vient votre passion pour la musique électronique, et êtes-vous nantais à l’origine ? Pas du tout ? Contez-nous un peu votre parcours.

Alors nous ne sommes pas du tout de Nantes à la base : Paris, Toulouse, Strasbourg, Dijon, Clermont-Ferrand et même Casablanca, voilà une ébauche de nos horizons. La seule chose qui nous a amené à Nantes c’est Audencia, notre école. Le riche vivier de collectifs, de soirées et d’établissements promouvant la musique électronique à Nantes nous a simplement poussé à l’explorer encore plus et à rejoindre la famille d’Equinox Sound.

Le fait d’être à Nantes, une ville de fêtes, dotée d’une offre culturelle assez variée, ça vous motive comment ? Quelles sont vos ambitions ?

La pluralité des soirées et la puissance qui se dégage de cette ville nous ont tous poussé à faire partie du « game » nantais. Nos ambitions sont donc simples :

• Cesser de se cantonner aux seules activités associatives que nous proposent notre école,
• Mettre les deux pieds dans le plat et faire connaître Equinox Sound à l’échelle locale, au travers  avec de gros événements comme L’Equinoxe qui aura lieu le 3 et 4 novembre prochain.
• Mais aussi faire découvrir cette culture aux audenciens en organisant des événements plus à taille humaine avec des artistes locaux que nous apprécions le plus.

Vos rendez-vous préférés pour sortir la nuit d’ailleurs ?

Le jeudi c’est la Birdy au Nid, le vendredi au Co², le samedi à la Warehouse et on finit en beauté au Macadam le dimanche haha. On aime aussi sortir à l’Insula pour les Voiceless où il y a une très bonne vibe et un public réellement passionné.

Prochainement, vous collaborez avec le Warehouse, nouveau concept, collectif et établissement du Hangar à Bananes. Comment s’est faites votre rencontre ?

On vous avoue que nous avons longtemps cherché et nous avions démarché de nombreuses autres salles au début de l’année. Nous avions du mal à trouver un lieu adapté au format de notre événement. Puis, au début de l’été, nous avons appris par le biais d’un membre de l’association l’ouverture d’un nouveau club à Nantes. Au vu du professionnalisme des propriétaires et de leur expérience sur la scène électronique nantaise, la Warehouse est devenue alors une évidence pour nous. Notre programmation étant dans la lignée de celle du club, la collaboration s’est alors faite naturellement.

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OXIA, ROMULUS, DOUBTINGTHOMAS, FASME, VOICELESS seront de la partie ce 3 novembre !
Qu’avez-vous à nous dire pour nous entraîner dans leur danse ?

Chaque année nous essayons par le biais d’un gros événement de lier artistes reconnus sur la scène mondiale et artistes locaux. Cette année nous avons visé haut avec une figure emblématique de la scène techno, Oxia, ainsi que deux figures prometteuses et déjà très reconnues, Romulus et DoubtingThomas, alliées à des figures incontournables de la scène nantaise. Il y aura deux salles, une salle techno/tech house et une salle plutôt minimale pour combler tous les désirs de notre public et rythmer cette belle soirée.

Et sinon, vous avez des artistes au sein d’Equinox Sound dont vous souhaiteriez nous partager les ardeurs et talents ?

En effet, nous avons plusieurs membres de l’association qui s’adonnent au maniement des platines. Certains mixent, et produisent également, depuis un certain temps et c’est d’ailleurs avec une grande fierté que nous accueillons TAOS vendredi soir à l’occasion de L’Equinoxe, un ancien membre d’Equinox Sound qui a sorti son premier EP dernièrement.

Cette belle dynamique, enrichie par l’arrivée de nouveaux talents cette année, nous a donc poussé à créer notre propre label Equinox Sound Records. Nos deux premiers EP seront sortis d’ici décembre avec Jade Ben et Théo Regnier qui font tous les deux partis de l’association. A l’occasion de L’Equinoxe, nous fêterons le lancement de notre label avec un showcase qui aura lieu à la Terrasse de l’Île samedi 4 novembre, de 16h à 23h.

Aujourd’hui, il y a pas mal de collectifs qui organisent des soirées, des festivals, bien des artistes qui se produisent sur la scène électronique nantaise. Des avis à nous échanger ? Vous voyez Nantes comment dans 5 ans ?

La scène nantaise est clairement en pleine effervescence, en plus c’est tellement diversifié artistiquement que tout le monde y trouve son compte. Les jeudi, il y a les soirées au Floride qu’on apprécie beaucoup, mais aussi les Birdy au nid avec une ambiance beaucoup plus gaie, souvent sur de la très bonne house. Le vendredi c’est souvent au Co² qu’on aime faire la fête, c’est le club le plus underground et authentique à Nantes pour un bon nombre des membres de l’association. Avec l’ouverture de la Warehouse et du Macadam, la scène nantaise a pris une toute autre dimension. En ce qui concerne les collectifs, on a aussi l’embarras du choix. Mais on vous avoue que notre coup de cœur a été pour Voiceless,

c’est un collectif qui incarne l’underground mieux que personne à Nantes et ce sont sans aucun doute les plus grands diggers qu’on ai rencontré dans la région

Les événements d’Arpège et d’Input Selector sont aussi très authentiques, ils ne se cantonnent pas à un style de musique en particulier et nous font découvrir plusieurs horizons. En ce qui concerne la scénographie le collectif FMR nous impressionne et continue de nous impressionner, ils ont toujours un mapping de folie et des jeux de lumières à couper le souffle. Difficile de vous dire comment on voit Nantes dans 5 ans, en un an on a eu la première édition du Paco Tyson du Feel My Rave Festival et l’ouverture de la Warehouse et du Macadam, on se demande bien ce qu’on peut espérer de plus. Peut-être, plus de fêtes alternatives dans des endroits plus insolites.

Quelques mots pour la fin ?

On préfere finir l’interview sur une belle track techno et mélodique à la fois qui communique une énergie folle. Bonne écoute, et à vendredi 🕺

Merci à tout le crew pour leur attention, on est heureux de suivre cette jeunesse étudiante qui soutient aussi la musique électronique dans le Grand Ouest !