INTERVIEW : YAN COOK | REPORT STORM DEGRÉ 3

© DAVID ANTUNES

Sous l’orage de la STORM DEGRÉ 3 de FLOU nous avons fait la connaissance de Yan Cook !

Un artiste ukrainien qui derrière son personnage réservé et calme, renferme des musiques très énergiques, où turbulences et beaux rugissements de basses sont de mises.

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Yan Cook, c’est génial de nous accorder du temps avant ton passage à l’UBU de Rennes ! Tu as travaillé pour différents labels et dans plusieurs pays déjà en Europe, dans le monde. Tu es bien apprécié pour ta techno, plutôt dark mais très rythmée. On était impatient de te voir sur scène et te rencontrer ! C’est le moment de partager ton profil à nos chers lecteurs…. !

🌪Quel était le premier instant, où tu as abordé la musique électronique ? Lorsque j’avais 15 ans, j’ai découvert une station de radio qui passait uniquement de la musique électronique. Ca m’a directement intéressé, je n’ai fait qu’écouter cette station depuis. J’en ai ainsi appris de plus en plus sur la musique électronique, puis j’ai pas mal fouillé sur le net, j’ai alors découvert la TECHNO. J’en suis tombé immédiatement amoureux et j’ai réalisé que c’était 100% “mon truc”.

🌪 Quand as-tu décidé de te lancer en tant que DJ, de te lancer sur scène ? Je n’ai pas vraiment choisi, c’est juste arrivé. Je ne rêvais pas de devenir DJ. Je souhaitais simplement créer de la musique. Ca m’a toujours fasciné d’en faire, et j’étais très curieux de savoir comment d’autres artistes produisaient des basses et autres sonorités aussi surprenantes devant un public. Je me suis donc lancé à mon tour. D’autant plus que désormais je ne peux plus me considérer comme un réel DJ, mais plus comme un producteur. Je joue mes propres sons, et j’adore ça.

🌪 Comment était donc la première fois que tu as joué devant du monde dans un pays étranger ? C’était top, c’était il y a 5 ans environ. Je passais en Allemagne et Speedy J juste après moi. J’étais intenable, nerveux, mais c’était une soirée fabuleuse et  ça restera ancré dans ma mémoire pour longtemps ça c’est sûr.

🌪 Peux-tu nous citer des personnes qui t’ont impacté dans ta vie ? Des entrevues significatives pour toi ? Chacune de mes rencontres m’ont inspiré selon diverses façons. Je peux vous raconter l’une d’entre elles, lorsque j’ai démarré en tant que Yan Cook. C’était avec l’artiste Brian Sanhaji. Un de mes amis organisait une fête à Kiev et Brian avait été invité à jouer. Celui-ci m’a déclaré qu’il allait faire écouter uniquement ses propres morceaux et j’ai halluciné tellement que c’était cool. J’ai forcément eu envie d’être aussi doué et de faire la même chose à l’avenir, ça m’a définitivement marqué.

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🌪 Tes inspirations quotidiennes, ou des expériences qui t’ont illuminé ? Je me suis inspiré d’un bon nombre d’artistes aux multiples genres. Il en est de même de labels avec des artistes qui ont su m’insuffler bien des idées et sentiments qui ont aidé à créer mes tracks, tel qu’au sein de Planet Ryhthm, Delsin ou Modularz. J’adore également écouter des podcasts de Techno et explorer de nouvelles ambiances.

🌪 Concernant les labels avec qui tu as collaboré, conte-nous des moments vécus, que tu as apprécié ou non apprécié. Je bosse actuellement avec certains labels. Celui avec lequel j’ai sorti le plus ma musique a été Planet Rhythm. J’ai réellement aimé travaillé avec eux, on a eu une très bonne relation que ce soit avec le leader du label ou le reste de l’équipe. Ils ont été géniaux humainement et professionnellement. J’ai bien appris à leurs côtés. Par ailleurs, j’ai récemment lancé mon propre label intitulé COOKED. Pour l’instant je compte n’y promouvoir que mes propres sons, mais je prévois de mettre en valeur aussi d’autres artistes. On verra comment ça fonctionne !

Et j’ai également des enregistrements qui vont apparaître plus tard cette année sur EarToGround, ARTS & Planet Rhythm, j’ai hâte de dévoiler ceux-ci !

🌪 Ton avis sur la scène électronique française ? Je trouve que la Techno monte plutôt vite en France, c’est bien. Les adorateurs de la Techno en France sont très réceptifs et énergiques. C’est chouette de jouer en France !

🌪  As-tu des mauvais et supers moments à nous confier ?  J’en ai un en effet. Un mauvais souvenir, je pense qu’il est important à partager : durant ma première scène, je ne portais pas mes protections auditives. J’ai dû rester ainsi près du moniteur, jouer pendant une heure, avec des douleurs et battements assourdissants qui me lançaient dans une de mes oreilles. Ca m’a rendu assez dingue et ces fichues intermittences ne sont parties qu’après plusieurs jours… Depuis je n’ai plus jamais oublié de venir sans en club la nuit.

🌪Quel est ton sentiment par rapport à ton futur set pour cette session avec l’équipe de FLOU au sein de l’UBU ? Je suis super excité ! J’ai préparé un live set inédit avec 7 nouveaux morceaux que je n’avais encore jamais partagé avant ! Je suis impatient de les montrer.

LE REPORT DE LA DERNIERE STORM >> A LIRE ICI

Et nous pouvons confirmer à la suite de cet événement que nous avons été bien envoûtés par sa prestation ! Il a su imposer sa présence avec charisme. Très concentré de base durant son jeu, son set nous a enchanté avec profondeur. Malgré le petit stress de passer devant le public rennais, il a très bien maîtrisé et adapté sa musique à l’atmosphère de l’espace. On le remercie pour cette immersion dans un sacré rêve techno aux rythmes saisissants !

© DAVID ANTUNES

On remercie fortement Yan Cook pour en avoir mieux appris sur lui et nous serons contents de le ré-accueillir sur notre Westcoast française !